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NOTE D'INTENTION
Coriolan 22.04 est la relecture contemporaine d'un personnage à mi-chemin entre l'histoire et la légende, décrit par Shakespeare dans la pièce éponyme, et avant lui dans les récits historiques de Plutarque et de Tite-Live. Coriolan est ce général au service de la République de Rome, un temps envisagé pour briguer le consulat, adulé puis répudié par le peuple. Personnage fascinant et repoussant à la fois, qui crée par sa seule présence dramatique des enjeux politiques qui font résonance encore aujourd'hui.
Coriolan 22.04 est cette relecture d'une gabegie républicaine à la lumière du paysage politique et social contemporain. En cela, la pièce s'impose comme la tragédie d'un temps troublé, un péplum anachronique, peut-être prophétique. Son titre fait directement référence à la date du premier tour des élections présidentielles de 2007 en France. Mais loin de s'arrêter au portrait de cette période électorale critique, la pièce questionne notre Cinquième République en fin de règne, et de manière plus générale les dangers qui guettent les démocraties modernes.
C'est la tragédie des hommes, innocents, salauds, qui font l'histoire et sont défaits par elle. En écho, c'est la tragédie du hors scène, celle des victimes anonymes du champ politique, celle des enfants voués à la gloutonnerie de la Louve romaine sénile...
Jean-François Mariotti
Note d’intention des scénographes
Toile surgissant du fond de scène pour mourir aux pieds des spectateurs, elle assume sa fonction de décorum tout en étant le symbole d'une république en sang.
Par l'action de la lumière, la toile se transforme; tour à tour immense et confidentielle, lumineuse et souterraine, organique et inerte, elle s'imprègne de cette tragédie pour mieux la révéler.
Tiphaine Cazenave, Mathieu Crescence, Emmanuelle Ollé
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