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TETU, Décembre 2003
Dans l'univers bleuté de l'héroïne et de ses chimères, les quatre jumelles
de Copi se tuent et se retuent, meurent et revivent incessamment, comme dans
une pièce de grand guignol morbide. Jean-François Mariotti s'empare de ce
texte difficile avec une certaine candeur et beaucoup de fraîcheur. C'est
drôle et intelligent.
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Hervé PONS
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20 MINUTES, 27 Novembre 2003
On ne sort jamais indemne d'une pièce de Copi, les comédiens comme les spectateurs. Quatre jeunes actrices, sous la direction de Jean-François Mariotti, se sont lancées à corps perdu dans cette écriture acide et violente, cultivant le rire et une certaine vision existentialiste du monde.
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Rubrique "20 plans pour sortir"
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aVoir-aLire.com
A voir leurs corps tituber au moment du salut final, leurs visages marqués par la fatigue et l'étourdissement, les jeunes comédiennes des Quatre Jumelles de Copi semblent avoir vécu une expérience qui va au-delà du simple jeu. Quelques secondes plus tôt, sur la scène des Déchargeurs, elles se sont battues, disputées, déchirées, mutilées, injuriées et, surtout, piquées à l'héroïne, au camphre ou au talc. Elles sont mortes aussi, avant de ressusciter. Un vacarme continu de cris et de sang, de fureur et de larmes est venu les assaillir durant lequel elles n'ont pourtant jamais fléchi. Jamais, sinon à l'heure des applaudissements, leur juste récompense.
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Georges Ghika
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